Education 2.0

Publié le par Dominique Dardel

François Duport on Ziki transmet une série de définitions venues de l'Ouest qui correspond en grande partie aux besoins et sentiments que je ressens sur ces thêmes :

Vers l’éducation 2.0 : manifeste pour une formation tout au long de la vie

ça se passe au Quèbec le 15 septembre prochain. Le manifeste de Christopher D. Sessums traduit en français sert de base à la réflexion générale. Le voici adapté au contexte de la formation continue. Les mots changent mais l’esprit reste. Entre la formation « initiale » et la formation « continue, il y a la formation tout au long de la vie. La séparation entre ces deux mondes est arbitraire. Voilà ce que ça donne Une non-conférence (ou BarCamp), c’est-à-dire une rencontre informelle dont le contenu est déterminé par les participants, aura lieu le samedi 15 septembre, dans les locaux d’iXmédia/Opossum/Zengo, à Québec. Tous ceux intéressés par le rapport entre les nouvelles technologies et l’éducation sont invités à participer à l’événement en s’inscrivant sur le site Vers l’éducation 2.0 (cliquez sur le bouton « Edit This Page » du wiki). On peut même participer à distance.

1/ Apprendre est un acte social. Ça se construit à partir des échanges
2/ Un organisme de formation, c'est avant tout du monde ordinaire
3/ Chaque apprenant peut apprendre et se développer socialement, cognitivement et spirituellement.
4/ Transmettre et apprendre devrait être un processus transparent.
5/ L'Internet est un réseau formé d'individus. La technologie en formation porte sur ces individus.
6/ Les gens ont des avis et des points de vue, c'est la façon dont on se distingue entre individu.
7/ Le réseau Internet active les conversations tout autour de la planète.
8/ Les logiciels sociaux facilitent l'émergence d'un nouveau type de formation et d'apprentissage remettant en cause les formes conventionnelles de formation et d'apprentissage.
9/ Quand les apprenants ont des questions, ne devraient-ils pas être en mesure de demander de l'aide entre eux ?
10/ Les gens ont intrinsèquement la capacité de s'instruire.
11/ Les gens peuvent recueillir plus rapidement de l'information qu'avant l'apparition d'Internet.
12/ Le réseau Internet porte sur ce qui se développe de nouveau.
13/ Internet permet de nouvelles façon de gérer la connaissance.
14/ Le réseau Internet facilite une multitude de forme de participation.
15/ La sécurité sur Internet a plus souvent comme conséquence de contraindre les échanges plutôt que de les encourager.
16/ Une règlementation qui vient d’en haut et qui se veut étroite et punitive porte les utilisateurs à se désengager. Une règlementation qui responsabilise devrait être adoptée par les utilisateurs eux-mêmes, portant les utilisateurs à s'autogérer.
17/ Les besoins de contrôler sont inévitables, cependant ils comportent une surveillance et un équilibre qui vient supporter les participants.
18/ Les communautés de pratique peuvent soutenir les apprenants et les formateurs personnellement et professionnellement.
19/ La formation est d'abord et avant tout une construction de l'esprit. Elle procure des motivations aux personnes qui les encouragent à échanger.
20/ Les organismes de formation peuvent changer la vie des individus pour le meilleur comme pour le pire.
21/ Les apprenants et les formateurs sont des producteurs de connaissance. Ils sont beaucoup plus que de simples récepteurs passifs d'informations et de connaissances.
22/ Les organismes de formation se sont transformées en tour d'ivoire bureaucratiques. Les programmes ont été pris en otage par les politiciens, ils ne sont donc pas centrés sur les apprentissages véritables.
23/ Actuellement le monde de la formation est en crise. Il n'est plus à l'écoute des besoins des clients.
24/ Le fait d'étudier est une activité politique. Apprendre favorise des rapports sociaux qui sont directement et indirectement liés aux enjeux de pouvoir et d'autorité.
25/ Les apprentissages qui investissent sur le capital social sont puissants. Les apprentissages qui misent sur les répercussions de l'utilisation des réseaux sociaux constitueront des placements sûrs.
26/ Les apprenants peuvent communiquer sans entrave les uns avec les autres autour de la planète. Le temps, l'espace, et la distance prennent ainsi une nouvelle dimension.
27/ Les organismes de formation et les formateurs doivent être à l'écoute de leur communauté.
28/ Un organisme de formation doit appartenir à des communautés professionnelles.
29/ Le personnel administratif et technique doit être engagé dans les membres de la communauté avec qui il tente d'entretenir des relations harmonieuse.
30/ Apprendre permet de mieux se connaitre, d'être en harmonie avec ses croyances individuelles et collectives, ses valeurs, son organisation sociale et les rôles assumés par chacun.
31/ Pour réussir, les organismes de formation doivent connaitre le contexte (territoire) dans lesquelles elles interviennent au sein des communautés et elles doivent satisfaire pleinement aux besoins de chacun, encourageant la participation active des membres de la communauté au sein des organismes.
32/ Beaucoup d’organismes fonctionnent comme si elles n'avaient de compte à rendre à la collectivité, ni à leurs clients. Par contre, beaucoup d'organismes ont peur que le public questionne ce qui s'y passe de l'intérieur.
33/ Changer les organismes exige d'expérimenter, de faire certaines choses différemment.
34/ Les organismes doivent être exigeantes envers la gestion des infrastructures et envers le personnel qui doit travailler avec les apprenants.
35/ Les organismes doivent être géré de façon transparente sans a priori et agenda caché et rendre des comptes aux responsables de la collectivité.
36/ Quand les organismes ne sont plus en mesure d'agir de façon transparente et de rendre des comptes aux membres de la communauté, elles risquent de disparaître.
37/ Les politiques de la formation continue peuvent introduire des disfonctionnements et produire de la méfiance si elles n'ont pas été négociées avec les représentants de la communauté.
38/ Le monde change. La formation continue doit s'adapter.
39/ Les gens concernés par la formation (OPCA, collectivités, formateurs, apprenants, administrateurs, membres de la communauté, entreprises locales et gouvernement) veulent être engagés dans la planification et les décisions prises au sujet des programmes de formation.
40/ Le jargon technique de la formation continue tue les conversations.
41/ Les tests et les examens standardisés devraient être utilisés comme des outils diagnostiques et non pour la validation stricte d'un niveau.
42/ Si la formation continue disparaît, par quoi va-t-on la remplacer ?
43/ Qui a besoin de la formation continue ?
44/ L'utilisateur a le pouvoir. Si les organismes de formation ne comprennent pas cela, alors les apprenants ts seront en droit d'aller ailleurs.
45/ Les acteurs de la formation continue doivent initier un changement bien particulier. Ils peuvent favoriser la justice sociale, questionner la pauvreté et le désengagement et ainsi, ériger les fondations d'un futur beaucoup plu
s harmonieux.


Mettre cette liste face aux réflexions de Georges Simens lors de sa conférence en ligne sur le connectivisme donne à réfléchir. Les liens sont évidents entre l’émergence de nouvelles pratiques sociales et le changement en cours dans les institutions de la formation (initiale, supérieure et continue). A quand une vision de continuité ?
Je reprends les points essentiels tirés d'un poste éclairant, comme toujours, de Guitef :

• la cognition : en allégeant l’esprit de la lourde tâche de mémoriser toutes les connaissances, les TIC allouent plus de temps à la réflexion et à l’action;
• le contrôle : l’utilisateur a un plus grand contrôle de l’instrument et dispose d’une plus grande autonomie de choix;
• la contemporanéité : le connectivisme évolue en synchronicité non seulement avec la technologie, mais surtout avec l’actualité et la pensée collective; la conscientisation de l’environnement social est à la fois actuelle et globale.
• l’espace : les TIC étendent la pensée individuelle au-delà du réseau social réel;
• le temps : toute l’information consignée fait en sorte que le passé est constamment à portée de la main, donc plus présent;
• l’immédiateté : l’information est accessible sur le champ; le temps de réflexion est plus court, mais davantage alimenté;
• la quantité : la quantité d’information dépasse la capacité de stockage du cerveau; les TIC se dotent de moyens pour trier et raffiner l’information;
• la qualité : la qualité de l’information est améliorée soit par la compétence en matière de recherche, soit par l’intervention de la communauté;
• la diversité : contrairement à notre réseau social immédiat, lequel partage notre culture, la connectivité apporte des points de vue plus divergents;
• le désordre : le modèle de classification unique de Dewey ne tient plus; les folksonomies arrangent l’information de manière informelle, avec étiquetage multiple, et en fonction des mèmes et de l’intelligence collective;
• l’accessibilité : non seulement l’information est elle constamment accessible (pas d’heures de fermeture dans internet), mais on trouve toujours quelqu’un pour offrir une assistance;
• la neutralité : l’espace virtuel dispense en partie des préjugés associés à la race, la religion, l’apparence, etc. qui affectent les conversations in situ.
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D
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